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    Les formes poétiques

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    Messages : 100
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    Les formes poétiques Empty Les formes poétiques

    Message par Admin Mer 3 Juin 2009 - 23:39

    l'ode


    Petit poème lyrique divisé en strophes semblables entre elles.
    Poème destiné à être chanté.

    Dans la littérature grecque, une ode, du grec ωδή (chant), est un poème lyrique en strophes, accompagné de musique. Par extension, une ode est un poème célébrant un personnage ou événement : un vainqueur des jeux Olympiques par exemple. C’est un genre élevé, l’équivalent poétique de l’épopée.

    Le sonnet

    Poème de quatorze vers à forme fixe. Le sonnet est composé de deux quatrains (strophes de quatre vers) et de deux tercets (strophes de trois vers). Les vers, en général des alexandrins, obéissent ordinairement, pour les rimes, à la disposition suivante : abba-abba-ccd-ede ou eed.

    Sonnet italien : ABBA ABBA CCD EDE

    Sonnet marotique : ABBA ABBA CCD EED

    Le rondeau

    Poème de treize vers sur deux rimes, trois strophes en octosyllabes ou en décasyllabes de 5, 3, 5 avec une pause au cinquième et une au huitième, et dont le ou les premiers mots se répètent après le huitième vers et après le treizième, sans être eux-mêmes des vers.

    Le rondel

    Poème de forme fixe comportant, dans sa forme simple, treize vers en trois strophes (respectivement de quatre, quatre et cinq vers).
    Construit comme le rondeau sur deux rimes, le rondel ne se distingue de lui que par la reprise de vers entiers.
    Il existe aussi un rondel double, en quatre quatrains.
    La disposition des rimes est la suivante :
    - un quatrain à rimes embrassées : abba
    - un quatrain à rimes croisées : abab, dont les deux derniers vers sont la repirse des deux premiers vers du premier quatrain
    - un quatrain à rimes embrassées : abba
    - un vers reprenant celui du début

    La ballade

    Poème à forme fixe composé généralement de trois strophes suivies d'un envoi d'une demi-strophe.

    Elle comprend régulièrement trois couplets et un envoi, composés sur les mêmes rimes. Le plus souvent elle est écrite en vers de huit ou de dix syllabes, et les couplets comprennent autant de vers que les vers ont de syllabes; l'envoi reproduit la forme de la seconde moitié d'un couplet.

    On distingue quatre formes de ballades :

    - la ballade primitive : trois huitains sur deux ou trois rimes. Le dernier vers de chaque strophe est identique, et sert de refrain.

    - la petite ballade : composée de trois huitains et d'un quatrain composant l'envoi, le tout sur trois rimes croisées :
    abab/bcbc - abab/bcbc - abab/bcbc - bcbc (c= vers identique)

    - la grande ballade : trois strophes de dix vers et un envoi de cinq vers, le tout sur quatre rimes.

    - le chant royal : une variante de la grande ballade, composé de soixante vers répartis comme suit : cinq strophes de onze vers, un envoi de quatre à sept vers, sur un total de cinq rimes. Toujours reproduire le même vers à la fin de chaque strophe et de l'envoi.

    Le pantoum


    Le Pantoum, ou Pantoun, d'origine malaise, est un poème à forme fixe composé d'une suite de quatrains à rimes croisées, dont le deuxième et le quatrième vers sont repris comme premier et troisième vers du quatrain suivant.
    Telle est la structure matérielle du poème, mais ce ne sont pas ces répétitions qui en constituent la particularité vraiment originale. Il développe dans chaque strophe, et d'un bout à l'autre, deux idées différentes, l'une remplissant les deux premiers vers de chaque strophe et l'autre les deux derniers.
    Généralement la première est plutôt extérieure et pittoresque, l'autre intime et morale.

    On distingue deux sortes de pantoums :

    - le vrai pantoum : formé de quatrains soit octosyllabiques, soit décasyllabiques, les rimes sont croisées et alternées féminines et masculines. Le deuxième et le quatrième vers sont repris comme premier et troisième vers du quatrain suivant. Le premier vers du poème doit en outre revenir à la fin, comme dernier vers.

    - le faux pantoum : la forme est la même que pour le vrai pantoum, à la différence que le faux pantoum est construit sur deux rimes uniquement, et le dernier vers ne reprend pas le premier.

    L'acrostiche

    Poème dont les premières lettres de chaque vers, lues verticalement, forment un nom ou un mot.

    Le téléstiche

    Le téléstiche ou acrotéleuton est un acrostiche dans lequel le(s) mot(s) est(sont) composé(s) par les lettres situées non pas au début des vers mais plutôt à la fin. N'ayant pas trouvé d'exemple sur le net, je vous en crée un juste pour vous.

    Le haïku

    Petit poème japonais constitué d'un tercet de 17 syllabes, le premier et le dernier vers ont cinq syllabes, le deuxième sept syllabes.

    Le triolet


    Poème de huit vers, généralement des octosyllabes, composé sur deux rimes. Le premier, le quatrième et le septième vers sont identiques, et le second vers est repris au huitième.


    La villanelle

    Poésie pastorale dont les couplets finissent par le même refrain.

    Elle est composée d'un nombre impair de tercets, suivis d'un quatrain final, l'ensemble sur deux rimes. Le premier vers du premier tercet forme le troisième vers des strophes 2 et 4, etc. Le troisième vers du premier tercet forme le troisième vers des strophes 3 et 5, etc. Ces deux vers figurent ensuite dans le quatrain final.

    La terza rima

    Poème composé de tercets dont les rimes sont ordonnées par groupe de trois vers, alternés de façon précise : aba bcb cdc ded efe …
    La fin du poème est un seul vers qui rime avec le vers du milieu du dernier tercet.

    La sextine

    Poème à forme fixe, composé de six strophes de six vers et d'un tercet, où les mêmes mots reviennent à la rime dans un ordre différent.

    Elle s'écrit en alexandrins, sur deux rimes, et se compose de six strophes de six vers, suivies d'une demi-strophe de trois, appelée Tornada. Le premier vers de chaque strophe rime avec le troisième et le quatrième, le second avec le cinquième et le sixième. Il n'y a pas d'autres mots à la rime que les six utilisés dans la première strophe, mais ils figurent dans un autre ordre aux strophes suivantes, à savoir d'abord le sixième puis le premier de la strophe précédente, le cinquième puis le deuxième, le quatrième puis le troisième. ( de l'ordre 1 2 3 4 5 6 on passe à 6 1 5 2 4 3: la dernière rime est reprise comme première de la strophe suivante, et tout s'enchaîne selon la logique d'une spirale concentrique). Les six mots reparaissent dans la strophe finale, à raison de deux par vers, et dans le même ordre qu'à la première strophe, mais de telle sorte que les rimes impaires de cette strophe entrent dans le premier hémistiche, mais non à la fin de cette hémistiche, et ceux des rimes paires à la rime.

    Le lai

    Au Moyen Age, petit poème narratif ou lyrique, à vers courts, généralement de huit syllabes, à rimes plates.

    Il admettait un nombre indéterminé de couplets sur deux rimes entremêlées.

    Le virelai

    Poème médiéval sur deux rimes comptant quatre strophes, dont la première est reprise intégralement ou partiellement après chacune des trois autres.

    Le calligramme


    Texte à caractère poétique dont la disposition typographique est en rapport avec le thème évoqué.

    L'élégie

    Poème antique formé d'hexamètres (vers de six pieds) et de pentamètres (vers de cinq pieds).• Petit poème dont le sujet est triste ou tendre.
    Genre poétique qui se définit par son contenu plutôt que par sa forme.

    L'épithalame

    (Masculin)
    Poème lyrique composé pour célébrer un mariage.

    Le quadrille

    e quadrille : Forme relativement récente, le quadrille se compose de quatre quatrains construits sur deux rimes dont les vers successifs ont une longueur inégale d'une unité ( ici : 7 et 8 syllabes).
    Les vers 2,3 et 4 sont repris en tête des quatrains suivants et le premier réapparaît pour clôturer le dernier quatrain.

    La schaltinienne

    La schaltinienne est une forme fixe de poème, proposée par Raymond Schaltin vers 1955-1956. Cette forme peut servir à traiter des sujets de fond. Ce poème comporte un quatrain embrassé, un tercet, un distique, un vers médaillé, le tout formant un dizain de Lochac. Ils doivent être indépendants l'un de l'autre et surtout pas raccrochés, par la conjonction ET par exemple. Le vers seul peut être un petit résumé de l'ensemble. Mais cette forme doit être redoublée pour être une schaltinienne et sur des rimes différentes. Sinon, c'est un dizain de Lochac. Le mètre est l'alexandrin et son schéma est le suivant :

    ABBA-CAC-DD -C - EFFE -GEG HH-G

    Le poème holorime

    Un poème holorime est un poème constitué de vers entièrement homophones ; c'est-à-dire que la rime est constituée par la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes identiques à la fin des vers comme dans la rime « classique ».
    Cette figure de style est ancienne, mais le premier sonnet entièrement holorime recensé est l'œuvre de Jean Goudezki (1866-1934). Daté de 1892 et dédié à Alphonse Allais, il s'intitule Invitation et a été écrit au célèbre cabaret du Chat noir à Paris.

      La date/heure actuelle est Ven 10 Mai 2024 - 23:31