Naufrage
Quand la mer se retire et laisse respirer
Comme un nouveau mourant, la silice mouillée
Je ne dirige plus mes pas sur cette plage
Qui offre son désert salé à mon naufrage.
Dans mes yeux l’océan a planté son décor
Les embruns à jamais martyrisent mon corps
Ballotté, violenté, soumis à la tempête
Qui se lève soudain, lorsqu’un amour s’arrête.
Dans les fosses marines, communes à nos noyades
Nous, naufragés des cœurs, véritables malades
Dégueulons notre peur en laves incandescentes
Qui rougies et brûlantes éjaculent des fentes.
Que la peau de la terre ne cesse de créer
Cicatrices, comme empreintes des amours noyés
Dans les flots déchaînés de la vie quotidienne
Qui emporte dans ses vagues l’espérance humaine.
Quand la mer se retire et laisse respirer
Comme un nouveau mourant, la silice mouillée
Je ne dirige plus mes pas sur cette plage
Qui offre son désert salé à mon naufrage.
Dans mes yeux l’océan a planté son décor
Les embruns à jamais martyrisent mon corps
Ballotté, violenté, soumis à la tempête
Qui se lève soudain, lorsqu’un amour s’arrête.
Dans les fosses marines, communes à nos noyades
Nous, naufragés des cœurs, véritables malades
Dégueulons notre peur en laves incandescentes
Qui rougies et brûlantes éjaculent des fentes.
Que la peau de la terre ne cesse de créer
Cicatrices, comme empreintes des amours noyés
Dans les flots déchaînés de la vie quotidienne
Qui emporte dans ses vagues l’espérance humaine.