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    Verlaine Paul

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    Messages : 100
    Date d'inscription : 30/05/2009
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    Verlaine Paul Empty Verlaine Paul

    Message par Admin Lun 1 Juin 2009 - 3:05

    PAUL VERLAINE



    Œuvres


    Poésies
    Poèmes saturniens (1866)
    Les Amies (1867)
    Fêtes galantes (1869)
    La Bonne Chanson (1872)
    Romances sans paroles (1874)
    Sagesse (1880)
    Jadis et naguère (1884)
    Amour (1888)
    Parallèlement (1889).
    Dédicaces (1890)
    Femmes (1890)
    Hombres (1891)
    Bonheur (1891)
    Chansons pour elle (1891)
    Liturgies intimes (1892)
    Élégies (1893)
    Odes en son honneur (1893)
    Dans les limbes (1894)
    Épigrammes (1894)
    Chair (1896)
    Invectives (1896)
    Biblio-sonnets (1913)
    Œuvres oubliées (1926-1929)
    Cellulairement
    Proses
    Les Poètes maudits (1884)
    Louise Leclercq (1886)
    Les Mémoires d'un veuf (1886)
    Mes Hôpitaux (1891)
    Mes Prisons (1893)
    Quinze jours en Hollande (1893)
    Vingt-sept biographies de poètes et littérateurs (parues dans Les Hommes d'aujourd'hui)
    Confessions (1895)
    Paul Marie Verlaine, surnommé « le Prince des Poètes », est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.


    BIOGRAPHIE



    Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L'emploi de rythmes impairs, d'assonances, de paysages en demi-teintes le confirment, rapprochant même, par exemple, l'univers des Romances sans paroles des plus belles réussites impressionnistes. C'est lui qui a lancé la notion de « poètes maudits ».

    La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Sa mère vécut a Fampoux et gardera longtemps sur la cheminée familiale les bocaux avec les fœtus de ses fausses-couches.




    Il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens. On y sent l'influence de Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà l'« effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue »1 qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le xviiie siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il vient de dédicacer La Bonne Chanson.
    La France déclare la guerre à la Prusse, Paris est assiégé, le second empire Français s'effondre et le nouvel Empire Allemand est proclamé au Château de Versailles.L'Alsace, la Lorraine germanophone et Metz sont cédées à l'Allemagne...

    L'année suivante, Verlaine prend fait et cause pour la Commune de Paris, réprimée dans un bain de sang par le gouvernement d'Adolphe Thiers, installé à Versailles. Verlaine quitte Paris avec sa femme par crainte des représailles, et ce n'est que peu de temps après son retour à Paris, alors que le jeune couple est logé chez les parents de Mathilde, qu'Arthur Rimbaud surgit dans sa vie et vient la bouleverser. Verlaine quitte son épouse et part en compagnie du jeune poète pour l'Angleterre et la Belgique. C'est pendant ces voyages qu'il écrira une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d'une dispute au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction de Rimbaud et le blesse d'une balle au poignet. Bien que Verlaine regrette immédiatement jusqu'à supplier Rimbaud de le tuer, ce dernier prend peur lorsque Verlaine le devance en pleine rue et qu'il porte sa main à son revolver. Rimbaud fuit et le dénonce à la police. Bien que Rimbaud ait retiré sa plainte, il est condamné à l'issue d'un procès relaté par la presse, à deux ans de prison, plus en raison de son homosexualité, alors condamnable, que de l'incident. Il les purge à Bruxelles et à Mons. Durant son séjour en prison, où il élabore la matière d'un recueil qui ne verra jamais le jour (Cellulairement), son épouse obtient la séparation de corps dont la procédure avait été lancée dès 1871. Il se convertit au catholicisme. De cette nuit mystique en prison date probablement l'abandon de Cellulairement et l'idée du recueil Sagesse, qui profitera, avec Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1888), d'une grande partie des poèmes du recueil mort-né. À sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre.


    Portrait par Eugène Carrière

    En 1883, il publie dans la revue Lutèce la première série des « poètes maudits » (Stéphane Mallarmé, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud) qui contribue à le faire connaître. Avec Mallarmé, il est traité comme un maître et un précurseur par les poètes du symbolisme et par les décadents. En 1884, il publie Jadis et Naguère qui marque son retour sur l'avant-scène littéraire, bien que le recueil soit essentiellement composé de poèmes antérieurs à 1874. La même année, dans À Rebours, J.-K. Huysmans lui réserve une place prééminente dans le Panthéon littéraire de Des Esseintes. En 1885, dans les Déliquescences d'Adoré Floupette2, Gabriel Vicaire et Henri Beauclair le consacrent officieusement chef d'école des Décadents. En 1886, il collabore à la Revue contemporaine d'Édouard Rod. À partir de 1887, alors que sa célébrité s'accroît, il plonge dans la misère la plus noire. Les productions littéraires de ses dernières années sont purement alimentaires. À cette époque, il partage son temps entre le café et l'hôpital. En 1894, il est couronné « Prince des Poètes » et doté d'une pension. Usé prématurément, il meurt en 1896, à Paris à l'âge de 51 ans. Le lendemain de son enterrement, plusieurs quotidiens relatent un événement curieux : dans la nuit qui a suivi les obsèques, la statue de la Poésie, au faîte de l'Opéra, a perdu un bras qui s'est écrasé, avec la lyre qu'il soutenait, à l'endroit où le corbillard de Verlaine venait de passer.
    Initialement, Paul Verlaine a été inhumé dans la 20e division du cimetière des Batignolles à Paris, une zone qui se trouve actuellement en-dessous du boulevard périphérique. En 1989, sa tombe a été transférée dans la 11e division, en première ligne du rond-point central ...


    Les hôpitaux

    Dernier refuge du poète en fin de parcours, l'hôpital soigne, héberge, nourrit un homme célèbre mais malade. Différents séjours dans différents établissements s'échelonnent sur une période de dix ans, les dix dernières années de sa vie. Paul Verlaine souffre de diabète, d'alcoolisme, d'ulcères et de syphilis. Son état ne cesse de se détériorer. Sa mère meurt, plusieurs de ses amis aussi dont Arthur Rimbaud. Ces décès le laissent plus seul que jamais. Il se lie d'amitié avec deux prostituées qui lui feront la vie dure et qui profiteront de lui en le volant des fruits de son travail de conférencier. Les trompettes de la renommée sonnent aux oreilles d'un Paul Verlaine au bout du rouleau. Dans son cas, cette rançon de la gloire se fait onéreuse mais le poète ne se plaint pas. Il entreprend la rédaction de cet ouvrage autobiographique Mes hôpitaux qui paraissent en novembre 1891. Le poète a encore cinq années à vivre, ce seront les plus difficiles. Mes hôpitaux ressemblent à une chronique, celle d'un homme malade mais lucide. De nombreux noms surgissent de ces pages; des noms de poètes, d'écrivains, de musiciens, de médecins, de professeurs, de femmes et de monde issu de tous les milieux. Par son précieux témoignage, Paul Verlaine perpétue leur souvenir jusqu'à nous.

    Les prisons


    Paul Verlaine en proie à la misère et à la pauvreté, tel est le lot du célèbre poète français. L'auteur des Fêtes galantes et des Romances sans paroles se trouve acculé au pied du mur. Malade et sans le sou, Paul Verlaine trouve refuge en prison. Sa route le conduit là: entre quatre murs et derrière les barreaux. Il a trente ans. Alcoolique, son tempérament fougueux le pousse aux excès et dans un moment de colère et d'ivresse, il tire deux coups de feu sur son ami, le jeune Arthur Rimbaud. La prison représente un havre de sécurité pour le poète car il peut se consacrer là à la lecture et à l'écriture sans se soucier du gîte et du couvert. Ses œuvres en prose sont moins connues que celles poétiques, mais elles gagnent à être lues. Mes prisons nous ouvrent la porte sur l'univers carcéral de cette époque. La prose du poète se fait savante et laborieuse dans cette ouvrage d'une centaine de pages. Fin lettré, on ne doit pas oublier qu'il fut reçu bachelier en 1862. Et tous ses poèmes sont là pour plaider en sa faveur. On ne peut dire que Paul Verlaine fut maltraité en prison, il décrit ce lieu de presqu'aimable. Il y fit au moins trois séjours en quinze ans. Si la poésie est au cœur de sa vie, la foi et son amour de la langue latine transparaissent dans plusieurs pages de Mes prisons. Contre mauvaise fortune le poète décide de faire bon cœur. Par un étrange concours de circonstances, c'est dans ce milieu carcéral que Verlaine retrouve sa lucidité. Cela lui donne l'opportunité de porter sur lui-même et sur son entourage un regard réaliste et bienveillant. Nulle amertume dans ces pages. Il refait ses forces pour mieux retourner dans la mêlée. Cela finira par venir à bout de lui. Aux prisons succèderont les hôpitaux dont il décrira bientôt ses séjours dans un autre ouvrage en prose de même ton: Mes hôpitaux. Il meurt le 8 janvier 1896 d'une congestion pulmonaire.


    Liens :


    http://pagesperso-orange.fr/paul-verlaine/paul-verlaine/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Verlaine

    Liste de quelques poèmes :


    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_verlaine/paul_verlaine.html

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai 2024 - 11:40