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    Labé Louise

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    Messages : 100
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    Labé Louise Empty Labé Louise

    Message par Admin Mer 3 Juin 2009 - 22:40

    Bibliographie

    TRICOU (Georges) : Louise Labé et sa famille. Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, V, 1944
    Mireille Huchon, Louise Labé. Une créature de papier, Droz, 2006
    "Les Œuvres complètes de Louise Labé", Cahiers Textuel, n°28, 2005.
    Madeleine Lazard, Louise Labé Lyonnaise, Paris, Fayard, 2004.
    Louise Labé 2005, études réunies par Béatrice Alonso et Eliane Viennot, Saint-Etienne, Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2004
    Daniel Martin, Isabelle Garnier-Mathez, Louise Labé. Débat de Folie et d'Amour, Élégies, Sonnets, Neuilly, Atlande, 2004.
    Daniel Martin, Signe(s) d'amante. L'agencement des Evvres de Louïze Labé Lionnoize, Paris, Champion, 1999.
    Daniel Martin,Louise Labé est-elle une créature de papier?Réforme Humanisme Renaissance (n°63, p7-37),déc 2006
    François Rigolot, Louise Labé Lyonnaise ou la Renaissance au féminin, Paris, Champion, 1997.
    Louise Labé. Les voix du lyrisme, textes réunis par Guy Demerson, Saint-Étienne-Paris, Publications de l'Université de Saint-Etienne-CNRS, 1990
    Karine Berriot, Louise Labé. La Belle Rebelle et le François nouveau, Paris, Seuil, 1985.
    François Pédron, Louise Labé : La femme d'amour, Fayard, 1984.
    Enzo Giudici, Louise Labé, Paris, Nizet, 1981. [Ouvrage de référence sur l'auteur et l'ensemble de son œuvre.]
    Poètes du XVIe siècle, Bibliothèque de la Pléïade, Éditions NRF, Gallimard, 1969.
    Jad Hatem, Shakespeare et Louise Labé. Essai sur la poésie de l’extase amoureuse, Paris, Orizon, 2008.
    François Solesmes: "Louise Labé, « créature de papier » ?", Compte rendu critique de l’ouvrage de Mireille Huchon, SIEFAR, déc. 2007
    Louise Labé (1524 à Lyon - 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.


    Vie et œuvres

    Elle était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon. Elle trouva dans la fortune de son mari un moyen de satisfaire sa passion pour les lettres. Dans un temps où les livres étaient rares et précieux, elle eut une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français.
    Elle possédait des jardins spacieux près de la place Bellecour où elle pratiquait l'équitation, sans toutefois monter son cheval en amazone.
    Avec Maurice Scève et Pernette du Guillet, Louise Labé appartient au groupe dit « école lyonnaise », bien que ces poètes n'aient jamais constitué une école au sens où la Pléiade en était une. La lecture de ses œuvres confirme qu'elle a collaboré avec ses contemporains, notamment Olivier de Magny et Jacques Peletier du Mans, autour de l'atelier de l'imprimeur Jean de Tournes.
    Elle écrit des poèmes à une époque où la production poétique est intense. La poésie française se donne alors des bases théoriques avec Du Bellay (Défense et illustration de la langue française, 1549) et se met en place avec Ronsard, Olivier de Magny, Pontus de Tyard, et d'autres, suivant le modèle de Pétrarque et d'auteurs anciens tels que Catulle et Horace, ou contre eux. Chez Louise Labé, on remarque l'influence d'Ovide, qu'elle connaît bien, qu'il s'agisse des Métamorphoses ou des œuvres élégiaques. En particulier, ses élégies paraissent influencées par les Héroïdes.
    Sa culture est aussi celle de la Renaissance italienne. Le Débat semble influencé en partie par la reconnaissance de la folie telle qu'elle apparaît dans l'Éloge de la Folie d'Érasme ; elle récrit à sa manière, comme beaucoup de ses contemporains, l'un des plus célèbres sonnets de Pétrarque, celui dont l'incipit est Solo e pensoso.
    Elle prend vigoureusement position contre la façon dont Jean de Meung achève le travail interrompu de son prédécesseur Guillaume de Lorris, en passant d'un récit mythique et symbolique à des descriptions bien plus terre à terre, et même sensiblement misogynes. Ce sera en pure perte : le Roman de la rose connaîtra un succès considérable.
    L'œuvre de Louise Labé, très mince en volume (662 vers), se compose d'un Débat de Folie et d'Amour (dans lequel Jean de La Fontaine a trouvé le sujet de l'une de ses fables), de trois Élégies et de vingt-quatre sonnets, lesquels expriment les tourments féminins de la passion.

    La belle cordière

    Son père, Pierre Charly, apprenti cordier, avait épousé (vers 1493) en premières noces la veuve d'un cordier prospère, Jacques Humbert dit Labé ou L'Abbé. Pour assurer sa présence dans cette profession, il reprit pour lui-même le surnom du premier mari de sa femme et se fit appeler Pierre Labé1.
    À la mort de sa femme, Pierre Charly, alias Pierre Labé, se remaria, et c'est de ce mariage que naîtra Louise Labé. Celle-ci reprendra à la fois le pseudonyme de son père et s'appellera Louise Labé; elle sera surnommée La Belle Cordière. C'est donc du mari de la première femme de son père que provient son nom.
    Épigramme à la louange de Louise Labé [modifier]

    Estreines, à dame Louïze Labé
    Louïze est tant gracieuse et tant belle,
    Louïze à tout est tant bien avenante,
    Louïze ha l'oeil de si vive estincelle,
    Louïze ha face au corps tant convenante,
    De si beau port, si belle et si luisante,
    Louïze ha voix que la Musique avoue,
    Louïze ha main qui tant bien au lut joue,
    Louïze ha tant ce qu'en toutes on prise,
    Que je ne puis que Louïze ne loue,
    Et si ne puis assez louer Louïze.
    Épigramme attribuée à Clément Marot, dans Oeuvres de Louïse Labé, Ecrit de divers Poêtes, à la louenge de Louïse Labé (1555)

    Imposture poétique ou non?

    On ne connaît que très peu d'éléments de sa vie. Ceux que l'on peut lire sont parfois le fruit de l'imagination des critiques à partir de ses écrits : Louise Labé chevalier, Louise Labé lesbienne, Louise Labé prostituée, etc. Certains spécialistes du xvie siècle avancent une thèse audacieuse : Louise Labé ne serait qu'une fiction élaborée par un groupe de poètes autour de Maurice Scève. (le nom de Louise Labé viendrait du surnom d'une prostituée lyonnaise "La Belle Louise") L'ouvrage de l'universitaire Mireille Huchon cité dans la bibliographie développe cette hypothèse.
    Daniel Martin a réfuté cette hypothèse dans son article « Louise Labé est-elle une créature de papier ? ». Alors que M. Huchon affirme que, dans le portrait de Pierre Woeiriot, la présence d'une petite Méduse assimile Louise Labé à la créature mythologique (ce qui ne va pas de soi), on ne saurait en déduire que la décrire ainsi est « dévalorisant, à coup sûr ». « Le mythe de Méduse, prototype de la cruauté féminine, est souvent utilisé par les poètes pétrarquistes [...] depuis Pétrarque. Ronsard cherche-t-il à dévaloriser Cassandre dans les sonnets 8 et 31 des Amours ? » (p. 10) Daniel Martin conteste que le retrait de Jacques Peletier des Escriz dénonce une supercherie. Il fait remarquer (p. 27) qu'il « collaborait avec Jean de Tournes : il était aux premières loges pour avoir connaissance d'un projet aussi hardi de mystification ! Comment aurait-il pu ignorer une supercherie dont on nous dit par ailleurs que tout le monde en était informé ? » Il fait en outre remarquer que, dans ses Opuscules, il publie un texte à la louange de Louise Labé. On trouvera dans cet article d'autres arguments (Les témoignages de Rubys et de Paradin ; le rôle de Maurice Scève).

    Œuvres

    Les recueils des ouvrages de Louise Labé ont été imprimés à Lyon par Jean de Tournes en 1555, in-12, et en 1556, in-16. La troisième édition est celle de Lyon, 1762, petit in-8, ornée d'une Vie de Louise Labé, et d'un portrait.
    Œuvres, Enzo Giudici (éd.), Genève, Droz, 1981.
    Œuvres complètes, François Rigolot (éd.), Paris, GF, 2004.
    Le Débat de Folie et d'Amour, Eliane Viennot (éd.), in A. Evain, P. Gethner, H. Goldwyn (dir.), Théâtre de femmes de l'Ancien Régime, vol. 1, XVIe siècle, Saint-Etienne, Publications de l'Université, 2006 [orth. et ponctuation modernisées, format poche].
    Exemple de poème [modifier]

    Je vis, je meurs; je me brûle et me noie ;
    J'ai chaud extrême en endurant froidure :
    La vie m'est et trop molle et trop dure.
    J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

    Tout à un coup je ris et je larmoie,
    Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
    Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
    Tout en un coup je sèche et je verdoie.

    Ainsi Amour inconstamment me mène ;
    Et, quand je pense avoir plus de douleur,
    Sans y penser je me trouve hors de peine.

    Puis, quand je crois ma joie être certaine,
    Et être au haut de mon désiré heur,
    Il me remet en mon premier malheur.

    Sonnet VIII

    Sites internet :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Labé
    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/louise_lab/index.html

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai 2024 - 10:11