Big bang
Nous livrerons nos peaux aux sculptures du temps
Le sel de ces vents nous brûlera d’envie
Je n’aurai pas un seul regard hors de ton champ
Pas assez de deux mains pas assez d’une vie.
Comme ces autres millions d’atomes hallucinés
Accrochés perpétuels, tournant dans le sacré
Nous creuserons, aimante, jusqu’au noyau sucré
Et nous le sucerons de nos langues liées.
Nous nous régalerons de nos chairs cannibales
Hurlant bouche contre bouche, les cris d’or du plaisir
Tordant, griffant, mordant, sans jamais faire de mal
Nos corps chauds agrégés, acier contre saphir.
Nous porterons nos peurs contre nos cœurs serrés
Aveuglements tournés vers nos régions charnelles
Hypnoses de terre et d’air, de semences nacrées
Transportant dans nos ères, la goutte originelle.
Nous livrerons nos peaux aux sculptures du temps
Le sel de ces vents nous brûlera d’envie
Je n’aurai pas un seul regard hors de ton champ
Pas assez de deux mains pas assez d’une vie.
Comme ces autres millions d’atomes hallucinés
Accrochés perpétuels, tournant dans le sacré
Nous creuserons, aimante, jusqu’au noyau sucré
Et nous le sucerons de nos langues liées.
Nous nous régalerons de nos chairs cannibales
Hurlant bouche contre bouche, les cris d’or du plaisir
Tordant, griffant, mordant, sans jamais faire de mal
Nos corps chauds agrégés, acier contre saphir.
Nous porterons nos peurs contre nos cœurs serrés
Aveuglements tournés vers nos régions charnelles
Hypnoses de terre et d’air, de semences nacrées
Transportant dans nos ères, la goutte originelle.