LE VEUF
Si tant vous le souhaitez parlons d’assassinat,
Je n’y vois aucun mal, après tout c’est le vôtre,
C’est le vôtre et ma foi ce thème ou comme un autre
Aucune discussion ne vous ramènera.
Vous avez bien raison, parlons, suis-je à l’autel,
Si cela peut chasser les Diables qui m’encombrent,
Ces espions de douleurs bâtisseurs de décombres
Qui ne cessent d’aller venir dans mon missel.
Si tristement sans vous il vente et je combats
Contre un mur invisible entre corps et conscience,
C’est que du cœur et l’âme un duel à distance
S’est ouvert par amour depuis votre trépas.
Quand je regarde ailleurs, il pleut sur le soleil,
Et tombe de mes mains un feu devenu sombre,
Et la haine me monte et l’on dirait une ombre
Impuissante combattre et mourir dans le ciel.
Oh pardon, c’est exact, où m’emporte l’émoi ?
La parole est à vous ! Mais je vous prie de grâce,
Reprenez vos esprits, retrouvez votre grâce,
Et, ma chérie, cessez de me montrer du doigt.
Si tant vous le souhaitez parlons d’assassinat,
Je n’y vois aucun mal, après tout c’est le vôtre,
C’est le vôtre et ma foi ce thème ou comme un autre
Aucune discussion ne vous ramènera.
Vous avez bien raison, parlons, suis-je à l’autel,
Si cela peut chasser les Diables qui m’encombrent,
Ces espions de douleurs bâtisseurs de décombres
Qui ne cessent d’aller venir dans mon missel.
Si tristement sans vous il vente et je combats
Contre un mur invisible entre corps et conscience,
C’est que du cœur et l’âme un duel à distance
S’est ouvert par amour depuis votre trépas.
Quand je regarde ailleurs, il pleut sur le soleil,
Et tombe de mes mains un feu devenu sombre,
Et la haine me monte et l’on dirait une ombre
Impuissante combattre et mourir dans le ciel.
Oh pardon, c’est exact, où m’emporte l’émoi ?
La parole est à vous ! Mais je vous prie de grâce,
Reprenez vos esprits, retrouvez votre grâce,
Et, ma chérie, cessez de me montrer du doigt.