LES EXTRAORDINAIRES…
Ce soir je vais au monde - et le ramènerai !
Ô mon Amour pardon ! Il faut que je m’en parte
Encor plus loin de vous…Encor que l’on s’écarte,
Et davantage hélas, de jure m’emmurer.
Comprenez ce départ, mon cœur sans voyager
Tirerait de sa force une mauvaise carte !
Et la boussole noire et l’ombre sur la carte
Voilà ce qu’il convient à cet aventurier.
De routes en chemins, de fleuves en rivières…
Que voulez-vous s’il aime, adore, et même adule
Parcourir sans répit et l’envie jamais nulle
Des pleines et des monts, et des mers milliardaires ?
Mon cœur, vous le savez, tient aussi ses manières
Je dois l’accompagner, étant son seul émule,
Qu’importe de finir tous deux sur la rotule,
Tant nous sommes si sûrs des Extraordinaires...
Des provinces, cités, de L’Europe, d’ailleurs,
Jusqu’au fond de la nuit, nous irons s’il nous tente..
Rien n’est pas impossible à celui qui s’invente ;
Et c’est ainsi qu’on va, ce soir de clairs saveurs,
Braver des lieux divers, des monts, des profondeurs,
Etoffer davantage une âme indépendante ;
Et mon cœur, ce fougueux, ne puis plus cette attente,
Et il lui faut écrire, et je suis son haleur !
Lors à la lune fraîche, au monde - aux globes gros
De nos yeux désireux, nous marcherons sans âge
Pour revenir contents, plein de noir sur la page,
Que nous lirons pour vous auprès du matin chaud !
En le flûtiste vent, en l’air doux, larigot,
Nous passerons la lune à vibrer sans ambages,
Et chaque son verra naître en vous mille images,
Car, Amour, c’est en vous, que nous irons de go.
Ce soir je vais au monde - et le ramènerai !
Ô mon Amour pardon ! Il faut que je m’en parte
Encor plus loin de vous…Encor que l’on s’écarte,
Et davantage hélas, de jure m’emmurer.
Comprenez ce départ, mon cœur sans voyager
Tirerait de sa force une mauvaise carte !
Et la boussole noire et l’ombre sur la carte
Voilà ce qu’il convient à cet aventurier.
De routes en chemins, de fleuves en rivières…
Que voulez-vous s’il aime, adore, et même adule
Parcourir sans répit et l’envie jamais nulle
Des pleines et des monts, et des mers milliardaires ?
Mon cœur, vous le savez, tient aussi ses manières
Je dois l’accompagner, étant son seul émule,
Qu’importe de finir tous deux sur la rotule,
Tant nous sommes si sûrs des Extraordinaires...
Des provinces, cités, de L’Europe, d’ailleurs,
Jusqu’au fond de la nuit, nous irons s’il nous tente..
Rien n’est pas impossible à celui qui s’invente ;
Et c’est ainsi qu’on va, ce soir de clairs saveurs,
Braver des lieux divers, des monts, des profondeurs,
Etoffer davantage une âme indépendante ;
Et mon cœur, ce fougueux, ne puis plus cette attente,
Et il lui faut écrire, et je suis son haleur !
Lors à la lune fraîche, au monde - aux globes gros
De nos yeux désireux, nous marcherons sans âge
Pour revenir contents, plein de noir sur la page,
Que nous lirons pour vous auprès du matin chaud !
En le flûtiste vent, en l’air doux, larigot,
Nous passerons la lune à vibrer sans ambages,
Et chaque son verra naître en vous mille images,
Car, Amour, c’est en vous, que nous irons de go.